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- Œil : Une belle robe dorée, orangée.
- Nez : Plutôt discret, dans un premier temps des arômes d’acacia et de citron confit puis viennent des notes d'oranges rôties et d'épices fines.
- Bouche : La bouche est onctueuse avec un bel équilibre entre sucrosité et fraîcheur. Les arômes gourmands de fruits compotés se mêlent à des notes d'amande et de cannelle pour une finale persistante sur une douce amertume.
- Temps de garde : A boire maintenant et se gardera, comme les grands Sauternes, plusieurs décennies.
- Cépages : 100 % Sémillon.
A servir à 10°C de façon classique avec un foie gras ou une tarte aux fruits ou de façon plus audacieuse avec pad-thaï.
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- A quarante kilomètres au sud de Bordeaux, l’appellation Sauternes s’étend sur 5 communes (Barsac, Bommes, Preignac, Sauternes et Fargues) sur 2200 ha dont 650 pour Barsac qui a sa propre appellation. En automne, le Ciron, petit affluent de la Garonne, amène des brouillards matinaux qui sont ensuite chassés par le soleil. C’est l’alternance quotidienne d’humidité et de soleil qui favorisent l’apparition d’un champignon, le botrytis cinerea. Il s’installe sur les baies et favorise l’apparition de la pourriture noble nécessaire à l’élaboration de ces grands liquoreux.
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Le Château de Fargues est à Sauternes une propriété complètement à part. Car si la propriété ne produisait pas de vin blanc liquoreux à l’époque du classement de 1855 (les vignes de cépages rouges ont été remplacées par des cépages blancs au début du siècle dernier), cette magnifique propriété a tout du Premier Cru Classé. Et pour cause, la famille de Lur Saluces, propriétaire historique de Château de Fargues, a donné ses lettres de noblesse au Château d’Yquem avant de le céder plus récemment au géant du luxe LVMH. Ainsi on retrouve au Château de Fargues cette culture de l’excellence chère au Château d’Yquem et seuls les millésimes en adéquation avec le niveau d’exigence de la propriété voient le jour en bouteille.
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